L’année 2025 marque une étape fascinante pour les cinéphiles du monde entier. Un film culte, longtemps oublié, refait surface et suscite l’enthousiasme des amateurs de cinéma, y compris le célèbre réalisateur Quentin Tarantino. Ce dernier, connu pour son œil aiguisé et sa passion pour les œuvres cinématographiques uniques, ne tarit pas d’éloges sur cette redécouverte.
L’engouement autour de ce chef-d’œuvre oublié promet de raviver l’intérêt pour un genre souvent négligé, tout en offrant une nouvelle perspective sur l’évolution du cinéma. Une exploration captivante attend ceux qui souhaitent plonger dans cet univers ressuscité.
L’œuvre et son réalisateur : Geoff Murphy et “Utu”
Réalisé par Geoff Murphy, “Utu” est un film marquant qui plonge dans la révolte maorie contre les colons britanniques en Nouvelle-Zélande. Sorti en 1983, ce western maori s’inspire des Guerres de Terre des années 1870, illustrant la quête de vengeance de Te Wheke, interprété par Anzac Wallace, après le massacre de sa tribu. Avec un budget ambitieux de 3 millions de dollars, “Utu” a été une production pionnière pour le cinéma néo-zélandais, devenant le premier film du pays à être présenté au Festival de Cannes.
Geoff Murphy, figure emblématique de la nouvelle vague néo-zélandaise des années 70, a su capter l’essence d’une époque troublée tout en enrichissant le paysage cinématographique local.
Recommandation et réception : L’influence de Quentin Tarantino
Quentin Tarantino, cinéaste passionné et fervent défenseur de films méconnus, a joué un rôle crucial dans la redécouverte de “Utu”. Lors d’une visite en Nouvelle-Zélande pour promouvoir “Les Huit Salopards”, il a déclaré sur Radio New Zealand que “Utu” était, selon lui, le meilleur film néo-zélandais. Cette recommandation a ravivé l’intérêt pour ce chef-d’œuvre longtemps resté dans l’ombre en raison de problèmes de droits.
Bien que salué par la critique lors de sa présentation à Cannes, “Utu” a failli disparaître, les producteurs ayant utilisé le négatif original pour créer une version plus courte. Grâce à une restauration minutieuse, le film a retrouvé sa place dans l’histoire du cinéma, notamment avec sa projection à Cannes Classics en 2017.
Restauration et héritage : La redécouverte d’une œuvre maîtresse
La restauration de “Utu” a été un processus complexe mais essentiel pour la préservation du patrimoine cinématographique néo-zélandais. En raison de problèmes de droits, le film a failli disparaître, mais grâce à l’implication de Geoff Murphy et à une équipe dévouée, il a été restauré avec soin. Cette version restaurée, qui reflète mieux la vision originale de Murphy, a été présentée à Cannes Classics en 2017, marquant un retour triomphal.
“Utu” ne se contente pas d’être un chef-d’œuvre cinématographique ; il joue également un rôle crucial dans la sensibilisation au passé colonial de la Nouvelle-Zélande. L’héritage de Murphy perdure, influençant les générations futures de cinéastes et enrichissant le dialogue culturel autour de l’histoire du pays.
